Le salut nazi brandi par E. Musk de la tribune, lors de l’inauguration de la présidence de D. Trump, deux fois d’affilée, a surpris. Non, ce n’est pas une image truquée ; la vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Ce n’est ni un hologramme ni une production de la mal-nommée « intelligence artificielle ».
Si l’on fait une petite recherche au sujet du personnage, qui a remercié de la sorte les électeurs de permettre l’avènement de ce qu’il appelle « la civilisation de l’avenir », on trouve ce qui est dévoilé par exemple par Thierry Meyssan.
Dans un article au sujet des élucubrations de Trump concernant le Groenland, le canal de Panama et le Canada, il parle d’E. Musk.
Ces idées d’annexion ne sont pas nouvelles, mais datent de la crise de 1929. Cette dernière a enfanté aux USA le courant dit « technocratique » se voulant une voie rejetant capitalisme en crise et communisme. Le mouvement technocratique, s’appuyant sur les connaissances statistiques de l’entre-deux-guerres était persuadé que le continent nord-américain constituait une unité en termes de ressources minérales et d’industries.
Le responsable de la branche canadienne du mouvement, le chiropracteur Joshua Haldeman, fut arrêté durant la Seconde Guerre mondiale parce qu’il défendait la neutralité vis-à-vis de l’Allemagne nazie. Il était effectivement pro-hitlérien et anti-sémite. Après la guerre, il s’installa en Afrique du Sud, séduit par son régime d’apartheid. Son petit-fils n’est autre qu’Elon Musk.
Joshua Haldeman
Elon Musk
Article de Thierry Meyssan : https://www.voltairenet.org/article221690.html